Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Il faut tout, tout prévoir !

Un blog sur un chantier ? Quel intérêt ?

Oui ! Mais quand le chantier est habité par la Famille Dindon (de la farce) et que c'est une femme qui raconte les travaux, ça peut devenir amusant... surtout quand ça dure, ça dure... un an , deux ans, trois, quatre....

 

  avant /
après

 

 









- Pour les paresseux qui n'aiment pas lire, vous trouverez des
albums photos tout à fait parlants... (photos Bergère, tous droits réservés)
- Pour les femmes dont les hommes veulent se lancer dans les travaux, renseignez-vous avant !
- Pour avoir une vision plus globale de l'histoire avec photos, régalez-vous  de ma vision des travaux.
- Pour prendre des leçons de bricolage, instruisez-vous avec Maître Dindon.
- Pour savoir où nous en sommes
aujourd'hui, cliquez sur "les dernières avancées du chantier".
- Pour en rire un peu, allez tester "mes clins d'oeil"
- Pour connaître le
début de l'histoire, allez lire "le roman de nos travaux".

Archives

Articles RÉCents

9 mai 2006 2 09 /05 /mai /2006 18:13
 Pour égayer notre petit séjour pendant les travaux.
Partager cet article
Repost0
3 mai 2006 3 03 /05 /mai /2006 22:42

La nuit vient de tomber et la nature peu à peu se tait. Ah ! du calme et du silence enfin ! J'avais tant rêvé de cet interlude... Me voici sur la plage d'une île paradisiaque.  Quelle chance ! Je suis pour ainsi dire à peu près nue. L'air du soir est frais mais l'eau dans laquelle j'entre me réchauffe rapidement. Bien vite, je m'éloigne du bord et me laisse porter par les vaguelettes qui me caressent la peau avec douceur ; me voilà plongée dans une douce torpeur. Hummm ! Divin !.... Les yeux fermés, je me délecte de ce moment de tranquillité. Je pense à nos travaux, si lointains. Calme et chaleur : que du bonheur ! Je suis si bien !

Quelques oiseaux de nuit troublent le calme ambiant de leurs ritournelles et le vrombissement d’une moto s'effiloche au loin sans vraiment perturber ma quiétude. Puis le silence reprend ses droits. Pour peu de temps hélas !... Un grand oiseau bruyant rompt la sérénité des lieux et me sort de mes rêves.

Je sors de l’eau et pose les pieds sur le sable fin. Je récupère ma serviette de bain posée sur un rocher et m’essuie sommairement le visage. Une forte odeur de ciment et de sueur achève de me réveiller : « ils ont utilisé MA serviette ! ». Je chausse mes bottes, après avoir soigneusement retiré le sable et le ciment qui s’étaient nichés entre mes doigts de pieds pourtant propres. Je mets mon pull, mon ciré et mon bonnet et m’enfonce dans la nuit noire.

 

 Je me heurte à un palmier, puis un deuxième. Le ciel est étoilé à présent mais la pluie de ce début d’avril a inondé le sol et, à chaque pas, mes bottes font « flip-flop » sur la moquette détrempée. Attention, encore un étai ! Zut ! j’ai oublié ma lampe torche. Un vent frais me fouette le visage. Brrr... j’ai froid.

 

 

 

 

Etonnant !

 

Je suis dans mon salon ! Il n’y a pas de porte, pas de fenêtre, pas d’électricité, pas de toit, juste quelques ourdis mis en place pour le futur étage. J’entends des bruits nocturnes peu rassurants et je hâte le pas. J’ouvre la porte de notre hutte, la referme à clef pour me sentir enfin en sécurité et m’engouffre sous 5 couvertures. Il fait 13 ° dans la pièce.

 

Ce soir, j’ai pris un bain ! Quelle aventure !

 

Partager cet article
Repost0
30 avril 2006 7 30 /04 /avril /2006 22:36

   Nous y sommes ! A peine le temps de nous remettre de nos « petits travaux » d’aménagement du RDC que nous réintégrons un trois pièce cuisine, comme avant notre déménagement (mais de 50 m2 seulement !).

 

Mise en place

 Nous refaisons quelques cartons, remisons au garage les meubles en trop (presque tous !), entassons les enfants dans les deux chambres du haut et transformons notre salle à manger en salon, chambre à coucher !


La cuisine, fraîchement achevée, devient alors notre pièce à vivre comme au moyen âge. Nous voilà installés pour plusieurs mois, avec un minimum d’affaires, dans un confort tout relatif.

Les ouvriers nous fabriquent, avec une grande planche de contreplaqué, une cloison de fortune (avec porte) afin de séparer la partie domestique de la partie chantier. Nous voici chez nous... dans le chantier des ouvriers !


L’excitation de pouvoir enfin commencer notre projet, occulte la difficulté que sera la vie de chantier et notamment le principal soucis : le wc de la salle de bain situé dans la partie en travaux…

 

En ce début d’avril, le printemps arrive timidement et je vois apparaître avec joie, comme par magie, des fleurs dont j’ignorais l’existence. Mais bientôt, à côté des primevères et des coquelicots poussent spontanément pêle-mêle : bétonneuse, tas de cailloux et de sables, parpaings en quantité, échelles et échafaudage, ciment, brouettes, pelles, seaux, mégots de cigarettes, etc.

Les quelques fleurs qui commençaient à jaillir joyeusement de terre sont alors bien vite encerclées de bois de coffrage et autres bâches.



 En quelques heures, mon jardinet mignonnet se transforme en terrain vague de chantier et les quelques  jeunes pousses sont vite sacrifiées par des ouvriers n’ayant pas le temps de s’extasier sur la beauté de la nature qui renaît !


 En avril…

 En quelques jours, les tuiles du toit ont rejoint les restes des primevères, tandis que les poutrelles viennent écraser les plantations de muguet et de tulipes qui ne verront certainement pas le jour cette année ! 

 

Le toit est maintenant enlevé sur la moitié de la maison ce qui donne une inhabituelle luminosité au salon (plein nord) et une fraîcheur certaine au reste de la maison. Nous nous souvenons alors avec nostalgie de nos grand-mères : « fermez les portes et les fenêtres, vous chauffez les petits oiseaux ! ». Peine perdue ! Même si par habitude, nous continuons à fermer les volets le soir pour nous sentir chez nous, tout en profitant du ciel étoilé qui couvre désormais nos murs !  

...ne te découvre pas d’un fil.

Comme il nous faut passer par la partie en travaux pour atteindre la salle de bain/wc, la toilette du soir fait remonter à la surface des souvenirs de jeunesse : quand en camping, le soir à la lueur d’une lampe torche, dans le noir complet (pas de courant évidemment), il faut aller prendre une douche et se laver les dents, par 5 ou 6°, avec des bruits nocturnes pas toujours rassurants…. Nous prenons donc vite l’habitude d’aller à la  douche avec manteau, (voire même parapluie et bottes !), une torche et un bonnet…

Derrière notre cloison de contreplaqué, colmatée au maximum pour limiter les courants d’air, la température de la pièce n’excède guère 13° la nuit. Cependant, sous nos 5 couvertures, avec nos pyjamas, chaussettes et polaires, nous nous surprenons à dormir d’un bon sommeil ; ils sont loin nos 23° douillets de notre ancien appartement ! Avantage de la situation, devant la fraîcheur de la maison, les microbes hivernaux ne trouvent pas refuge chez nous et nous passons au travers des différentes épidémies saisonnières.  

Le mur qui avait été décoré par les enfants entre l’ancien salon et sa chambre mitoyenne, est tombé, comme à Berlin, ouvrant un nouvel espace sur une vaste ruine de guerre qui verra peut-être naître un jour un plus grand salon …

En mai, premières tuiles

Une fois le toit enlevé, nous découvrons avec stupeur que cette partie du bâtiment, construite par l’ancien propriétaire il y a 30 ans, a été faite en dépit du bon sens. Pour faire une maison, il faut en principe : des parpaings de 20 cm d’épaisseur,  des tiges métalliques à tous les angles de la maison et au milieu, et des fondations suffisamment profondes et larges pour soutenir tout ça. Dommage, il n’y a rien de ça chez nous !

 

Les maçons restent interdits devant la légèreté de la structure de la construction. Décidément, ces maudits vendeurs trouvent encore le moyen de nous gâcher la vie ! Leur maçon nous a menti sur la qualité de son travail, mensonges réitérés à notre maître d’œuvre : quel manque de conscience professionnelle !

 

Le chantier s’arrête quelques jours pour décider de la suite : raser tout ? redoubler les murs en totalité ? renforcer la structure ?


C’est pour nous un véritable coup de massue. Nous retombons sur terre : adieux veaux, vaches, cochons… Voilà une tuile qui va nous coûter quelques briques… Nous qui pensions que c’était une assurance de qualité d’acheter une maison à quelqu’un du métier : à un architecte, peut-être, mais pas à un zingueur de base même s’il a monté les échelons de la hiérarchie ! Jamais cordonnier n’a été si mal chaussé que cet ancien propriétaire qui était dans le bâtiment : il aurait participé à la construction du bâtiment E de l’aéroport de Roissy qui s’est effondré que ça ne m’étonnerait pas…


Décision sera prise de renforcer la structure, un bon gros additif au devis et deux semaines de travaux en plus ! Avions-nous le choix ?


Nous refaisons l’histoire cent fois : pourquoi diable avons-nous acheté cette maison ? Pourquoi pas une autre plus loin sans travaux ?  L’avons-nous payée trop cher maintenant que nous en connaissons tous les défauts ? Si nous avions pu savoir, qu’aurions-nous fait ? Mais aurions-nous pu savoir ? C’est ce que sous-entend le maître d’œuvre mais comment aurait-il pu voir que les murs n’étaient pas faits avec des parpaings de 20 cm, sans faire un trou dans le mur ? Si évident à demander quand on visite une maison ! « Excusez-moi Madame, je peux mettre un coup de marteau-piqueur dans votre séjour ? » Si facile de donner des leçons a posteriori !

Restons zen


 Bilan :

   1/ Nous sommes sans toit.

 2/ Notre futur grand salon est régulièrement balayé et nettoyé par les pluies d’orage de début mai qui ruissèlent ensuite jusqu’à la cave et l’inonde (et pas que la cave comme nous le verrons ensuite) Mais pourquoi donc, n’ont-ils pas bâché le chantier le soir !

 3/ Les températures ont du mal à rester printanières et nous sommes bien loin du mois de mai caniculaire de 2003.

 4/ Les travaux ont pris au moins deux semaines de retard 

5/ Nos nuits sont peuplés de maisons en château de cartes et nos jours de poussière et du bruit des scies circulaires et autres perforateurs qui font trembler les murs pour mieux les renforcer.

6/ Notre bourse vient d’être délestée de sa soupape de sécurité.

 

Pas de panique, restons philosophes ! Nous y sommes jusqu’au cou et il n’est pas possible de faire marche arrière. Restons vigilants.

Partager cet article
Repost0
23 avril 2006 7 23 /04 /avril /2006 11:47

 

Les gros travaux ont commencé depuis maintenant 3 semaines.  La première semaine a quelque chose d’assez amusant :

 

On se retrouve sans toit

 

 

 

 

 

 

 

 

 on se souvient alors avec nostalgie de nos grand-mères : « fermez les portes et les fenêtres, vous chauffez les petits oiseaux ! »

 

Et comm

e il nous faut passer par la partie en travaux pour atteindre la salle-de-bain/wc (la porte au fond),

 

 

 

 on se rappelle notre jeunesse quand nous faisions du camping :  le soir à la lueur d’une lampe torche, dans le noir complet (plus de courant évidemment), il faut aller prendre une douche et se laver et les dents, par 5 ou 6°, avec des bruits nocturnes pas toujours rassurants….

 

 

 

 

 

 

Mais les enfants se font rapidement au changement et prennent vite de bonnes habitudes.

 

 

 

La maison prend des airs de Beyrouth dans les années 80  

 

 

« la porte ! » 

 

 Ah bon !  il n’y en a plus ?

 

 

 

 

Je pars donc avec mes chérubins pour un repos bien mérité sous la chaleur bretonne du Croisic

 

 

 

 

 Pendant cette semaine, alors que mon mari est en voyage, je reste en ligne avec le maître d’œuvre et profite d'une formation accélérée sur les b-a-bas de l’architecte : pour faire une maison, il faut :

 

 

Ø      Des parpaings de 20 cm d’épaisseur

 

 

Ø      Des tiges métalliques à tous les angles de la maison et au milieu

 

 

Ø      Des fondations suffisamment profondes et larges pour soutenir tout ça….

 

 

 

DOMMAGE, il n’y a pas ça chez nous !

 

 

 

Laisse béton ! On va droit dans le mur ! Quelle tuile ! ça casse pas de briques ces fondations mais ça risque de nous en coûter quelques unes ! Raser ou pas raser : là est la question ???...

 

 

Je pars donc en Charente me reposer chez mes parents loin du stress des travaux :

 

 

 

 

     

sans chantier

 

 

 

 

sans bétonneuse

 

 

 

 

 

sans parpaings (tiens, c’est du 10 ! On ne peut pas monter d’étage !)

 

 

 

 

       

  sans sacs de ciment ,

 

 

 

        

 

sans bruits de perceuse.

 

 

 

Bref, de vraies vacances !

 

 

 

Et me voilà de retour depuis 2 jours, dans notre chantier qui, avec ses problèmes structuraux, n’a que peu avancé mais en est toujours un, CHANTIER !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Les parpaings grimpent ;

 

 

 

  le mur de Berlin est tombé : voici mon futur salon !

 

 

 

 

A bientôt.

 

 

Partager cet article
Repost0
5 avril 2006 3 05 /04 /avril /2006 11:02

 

 C’est le printemps, enfin ! Quel bonheur !

Nous l’avons attendu tout l’hiver, impatiemment, et le voilà, avec tout son charme et ses couleurs joyeuses !

 

 

 

 

 

 

 

 

Les hortensias sortent doucement de leur léthargie

 

 

 

 

 

 

 

 

        

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques fleurs affrontent même la rigueur d’un dernier vent hivernal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ah ! un beau coquelicot rouge, ça met du baume au cœur !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tandis que la nature redresse une barrière naturelle entre nos voisins et nous, qui formera bientôt un mur

 

 

 

 

                                                    

 

 

 

 

 

 

 

 

un lierre transgénique s’ose à grimper nos murs et re-décore celui des voisins

 

 

 

 

 

 

 

               

 

 

 

 

Ces instants précieux où la nature renaît inspire les enfants : 

 Et pendant que notre bonhomme rêve de faire des châteaux de sable

 

 

 

 

 

 

 

je rêve d’une véranda inondée de soleil                         

 

 

 

 

 

C’est alors que me vint l’idée de faire un salon cathédrale avec une mezzanine - véranda !

 

 

 

 

 

Oui mais pour cela, il faudrait déposer un permis de construire (quelle paperasse !)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

se tasser dans un coin de la maison 

 

 

Après avoir remis nos affaires dans le garage !

 

 

 

 

 

 

 

saccager notre jardinet avec des parpaings  et autres planches pleines de clous rouillés !

 

 

 

 

 

                        

 

 

 

 

 

 NON ! Décidément, faire des travaux, c’est vraiment une idée saugrenue !

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
29 mars 2006 3 29 /03 /mars /2006 21:34

 

 Vous êtes tous impatients de savoir où nous en sommes de nos travaux ! Voici donc la suite de nos aventures :  

NON ! La cuisine n’est pas terminée mais en très bonne voie tout de même ! Nous commençons à comprendre que quand nous pensons mettre deux jours, il faut compter….. 2 semaines ! (ça promet pour la suite !)

 Donc, le carrelage de sol achevé, il ne nous restait plus qu’à…..mettre les meubles.

 

 Pour cela, il faut :  

 

un peu d’ambiance et une bonne visseuse.

 

 

 

 

 

 

    réfléchir un peu…              

 pour comprendre dans quel sens…

 

 

 

 monter tout ça !  

 

 

 

Mais grâce aux astucieux conseils de mon fiston,  

 (« tu vois, là ! Ca te fait une petite porte si tu veux »)

 

 

 

 

 

 

 

nous avons réussi à monter…..le premier meuble !

 

 

 

 

 

Petite précision que je tiens à faire avant de poursuivre :  

 Les voisins me croisent la semaine et me font part de leur admiration sur les travaux entrepris et sur le courage de mon mari qui bricole tout le week-end ! C’est vrai et c’est gentil mais ça m’agace un peu car ça renvoie à une image d’Epinal : on y voit le bon père de famille, avec sa tenue de bricoleur (oui, Madame a réussi après quelques années de mariage a le convaincre que son dernier pantalon acheté n’est pas adéquat pour ces activités-là…), ses outils et son bel établi (tout neuf, même pas encore utilisé car la table de jardin est quand même bien pratique, directement à portée de main). Pendant ce temps, Madame s’attache à préparer un bon dîner pour réconforter le(s) travailleur(s), et passe régulièrement pour encourager, féliciter, et même donner son avis (car Madame a parfois de bonnes idées, si, si !) Quel courage ! Pauvre papa, tout fatigué à la fin du week-end !

 LA VERITE ?

 Derrière tout homme efficace, c’est bien connu, il y a une femme évidemment ! 

 Retour donc à ma cuisine :  1/ mon bricoleur a fait    = le ragréage, le carrelage de sol, pose des meubles. 2/ J’ai fait = les plans de la cuisine, les peintures plafond et mur, une partie du carrelage de sol, le montage de tous les meubles.

 C’est dit ! Mon bricoleur d'homme ne fait pas tout, tout seul !

 Reprenons donc à notre premier meuble : 1 puis 2, puis 3…

 

 

 

 

 

 

 

 

un frigo et une cuisinière et hop ! Oh ! Ca ressemble à une cuisine !

 

 

 

 

 

Encore un petit effort d’imagination…. (et quelques coups de perceuses)

                             

 

 

 

et nous arrivons enfin à un premier résultat satisfaisant !    

 

 

 

 

 

Pour le plaisir, je vous remets encore un petit coup d’avant/après ; c’était comme ça :

 

 

 

 

 

Pas de regrets !

 

 

 

Inauguration de la cuisine avec notre premier repas lundi, après 7 semaines de pique-nique, de surgelés et de vaisselles jetables  !

 Divin de pouvoir faire de la vraie cuisine à nouveau !

   Appétissant, non ?

 

 

 

 

 

 

 

 

et aux jeux des 7 erreurs, vous aurez donc noté ce qu’il reste à faire :

 -          l’évier, son robinet, ses portes de placard

 

 

-          les plinthes

-          la faïence

-          quelques étagères et un ou deux placards

-          l’aménagement du coin frigo

 Bref, rien ou presque ! Seulement de quoi occuper …. 2 week-ends ? (donc, si on prend 2 qu’on le multiplie par l’énervement, l’imprévu et le reste = 5 week-ends ? )

 Et LA nouvelle, c’est que nous avons reçu notre permis de construire samedi et que nous allons donc pouvoir passer AUX VRAIS TRAVAUX. La cuisine et ses travaux,  de la babiole ! La semaine prochaine, on enlève le toit pour faire quelque chose comme ça :

  

 

 

 

  

 

 

 

 

 

A suivre !

 

 

 

Partager cet article
Repost0
29 mars 2006 3 29 /03 /mars /2006 17:15

 

Une table de nuit en carton à monter soi-même : résultat sympa mais le temps ne se compte pas...

Partager cet article
Repost0
7 mars 2006 2 07 /03 /mars /2006 18:36

 

 A la demande générale, voici quelques nouvelles des travaux !

 Evidemment, depuis que les ouvriers sont partis, ça avance beaucoup moins vite ! Nous nous concentrons sur la cuisine pour le moment (déjà 1 mois sans cuisine !) D'ailleurs, voici l'organisation : 

 

  Coin frigo, couverts, évier (sans eau) porte chapeaux

 

 

 

 

 

 

        

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

A gauche derrière la TV, coin mini four-plaques / A droite, coin alimentation, bazar de l'hôtel de ville

 

 

 

 

               

 Non, ça n'est pas le bazar !?. C'est juste de l'organisation provisoire, totalement maîtrisée !

 Et voici, ma future cuisine :

 

 

 

 

 

                         en kit !

 

 

 

 

 

 

 

 

Et maintenant attention les yeux ! Souvenez-vous avant :

 

 

 

 

       

 

 

 

 

 

 

 

 

vu du même angle maintenant (sans meubles pour le moment?) ? photos réalisées sans trucages (si, si, c'est la même pièce !)

 

 

 

 

 

 

 

 

                                    

 

 

 

 

 Après un bon ragréage maison, nous avons posé notre premier carrelage ce week-end. (ah ! vous croyiez que c'était fait par un professionnel ?) Il reste à finir les découpes d'angles et à poser les joints mais ce sera au programme du prochain week-end mon bricoleur maison est en voyage. Au plafond, nous avons des beaux spots qui propulsent cette pièce dans le 21 ème siècle !     

 

 Vous noterez toutes les prises au mur pour mon futur plan de travail ! Hummmm, ça va être fantastique !

  Les week-ends ne sont pas assez longs : c'est un scandale ! les journées n'ont que 24 heures et les week-ends seulement 2 jours !!! Que fait Sarko ???? Nous embauchons le samedi un petit cousin, interne dans la région, qui vient donner un coup de main très efficace !

 Et pendant ce temps, les enfants sont laissés en libertéLa baignoire ? Oui, c'est pour la vache que nous avons acheté pour donner du lait pour le ptit déj des enfants?. Très Bo-Bo ! Les voisins ne font pas de commentaires... pour l'instant...

 

 

 

 

 

 

  Bon, il faudrait que l'hiver s'achève un peu car bricoler par 0, c'est pas terrible...

Pourtant, le printemps n'est pas loin ! J'ai vu avec surprise sortir de terre quelques fleurs dont j'ignorais l'existence ! Ca remonte le moral ! 

 

 

 

 

 Nous attendons toujours notre permis de construire pour la suite. Il ne devrait plus tarder. Il faut, car nous avons fait des tonnes de chèques (à se prendre pour des milliardaires) pour réserver les entreprises (charpentier, maçon, plâtrier, plombier, étanchéité) pour début avril.   

 J'espère vous envoyer prochainement (d'ici 2 semaines) les photos du montage final de la cuisine !

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
25 février 2006 6 25 /02 /février /2006 18:25

Le contrat était : « nos enfants partent en vacances ; vous avez deux semaines ! » Pari tenu. Voici donc, dès potron-jacquet ou presque, maçons, plombier, électricien et maître d’œuvre qui débarquent avec matériaux et matériels !

 

S’organiser !


Nous avons immigré dans les chambres des filles où il n’y a guère à faire sinon liquider la paperasse et  les factures en attente, faire les comptes et fignoler les plans de ma future cuisine (un plaisir !).

  

  

Car il n’y a plus de cuisine pour l’instant (pour 2 semaines ou 3 semaines, pensais-je naïvement à l’époque…). Notre salon sert de garde-meubles et de garde-manger ; le micro-ondes sur le coin de la cheminée réchauffe les surgelés de la quinzaine et l’eau est bien fraîche, en ce début de février, sous l’unique robinet de la maison… à l’extérieur de celle-ci !

  Très rapidement, un premier mur tombe : les wc se retrouve au milieu de la cuisine et donc des ouvriers… Une situation cocasse et d’un pratique ! Pour ma tranquillité, je préfère prendre ma voiture quand la situation devient très « urgente »  pour aller, à quelques kilomètres de là, chez une amie partie vers une autre poudreuse en me laissant ses clefs !

 

 

 

 

 

 

 Idem pour se laver car, bien vite, la baignoire, tel un nain, ne sert plus qu’à orner notre jardin ! Et se laver devient un luxe quand la poussière rend les cheveux secs et rêches en une journée ! Mon teint devient terne et toute poudre inutile !

 

 

 

 

 

Prévoir la suite

 

 Ce petit avant-goût nous met rapidement dans le coup et nous donne quelques angoisses quant au gros oeuvre à venir !

 Nous prenons des notes pour notre future organisation personnelle :

 1/ mettre des bâches et des protections partout car la poussière s’infiltre même à l’étage, portes fermées ; arrêter de faire le ménage !

 2/ éloigner le petit dernier au maximum car les bruits des perceuses, scies circulaires et autres perforateurs ne sont pas de son goût, surtout du lever du jour au coucher, en passant par la sieste... D’ailleurs, prévoir des activités extérieures la journée car le bruit tape rapidement sur le système… 

 3/ Travailler sur le chauffage implique de le couper, quelque soit le mois de l’année… Prévoir couvertures…

 4/ se faire à l’idée que « vivre chez nous » n’est plus le terme approprié ; dire plutôt « nous vivons dans le chantier de nos ouvriers », bien plus proche de la réalité !

 

Les travaux avancent vite ! Le RDC devient notre RDC et prend tournure chaque jour. Pour la décoration, il faudra attendre encore un peu ; c’est du brut !

 

Nous découvrons que la suite des travaux est déjà prévue dans les travaux actuels et que l’intervention des différents corps de métiers est ultra programmée pour que tout s’imbrique parfaitement !


Donc pas de regrets, à ce stade, ni sur le choix de notre maître d’œuvre, très présent et efficace, ni sur les sommes lâchées ; nous n’aurions jamais pu en faire autant, aussi vite...


 Mettre les choses au point


Nous sommes globalement satisfaits de la qualité du travail des ouvriers, exception faite du plombier, qui se moque bien de moi (par ignorance évidemment !) en me voyant monter un meuble de salle de bain en kit avec une visseuse électrique, mais n’est, quant à lui, pas capable de faire ni une belle soudure, ni un joint qui tienne, ni même de centrer le robinet de la baignoire !


Nous apprécions alors la présence du maître d’œuvre qui est sur tous les fronts : son leitmotiv « Voyez ! Il faut tout, tout prévoir ! »  Effectivement ! De la porte prévue trop large qu’il faut échanger, à la poutre à remettre droite à l’instar du fameux robinet pas non plus centré, etc. Nos observations sont prises en compte avec attention, ce qui est agréable et, nous apprenons rapidement à imposer nos choix.

 

Si le savoir-faire du maître d’œuvre et de ses ouvriers est indéniable, ses choix en matière de design (« moyenne gamme classique » disait-il) ne sont visiblement pas les nôtres et nous reprenons vite la main. Il apprendra également rapidement que nous avons, non seulement des goûts, mais également du savoir-faire (grandissant chaque jour) en matière de bricolage et qu’il ne pourra pas nous vendre n’importe quoi !


Nous commençons à parler « maître d’œuvre » : « c’est possible de le faire si vous le souhaitez » veut dire « pas prévu dans le contrat, mais je vous fais un additif » (toujours bien salé) ; « il y a un imprévu, comme souvent dans la rénovation » veut également dire « il va falloir rallonger la monnaie !».   C’est un début mais l’avenir nous apprendra à quel point ces imprévus peuvent peser sur nos choix, et sur notre bourse.


 Au boulot !

 

Pari réussi ; après deux semaines intenses, nos ouvriers prennent congé ; nous pouvons à nouveau nous laver chez nous et soulager nos besoins intimement ! La cuisine est agrandie, aux nouvelles normes électriques, et prête à accueillir machine à laver et évier, ainsi que les meubles en kit qui habillent provisoirement la salle à manger et qui achèveront de projeter la pièce dans le troisième millénaire ! A nous de jouer !


Il est certain qu’après le départ des ouvriers, les travaux avancent moins vite : les week-ends n’ont scandaleusement que 2 jours et les jours que 24 heures ! Nous commençons à toucher du doigt que le temps passé à bricoler n’est jamais celui prévu à l’origine : 2 week-ends pour finir ? Donc, si on prend 2 qu’on le multiplie par l’énervement, l’imprévu, les outils manquants et le reste = 5 week-ends ?


Peinture, ragréage maison, carrelage, montage des meubles,  faïences, nous ne ménageons pas notre peine mais il nous faudra quand même plus de 5 week-ends pour achever la cuisine de mes rêves ! (soit en tout 7 semaines sans cuisine…).


Dernière leçon de cet avant-goût : quand les ouvriers sont là, tout va vite ; quand c’est à nous de bricoler, le temps se démultiplie à l’infini…

Partager cet article
Repost0
14 décembre 2005 3 14 /12 /décembre /2005 18:19

Pour Laure et Benjamin

Partager cet article
Repost0