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Il faut tout, tout prévoir !

Un blog sur un chantier ? Quel intérêt ?

Oui ! Mais quand le chantier est habité par la Famille Dindon (de la farce) et que c'est une femme qui raconte les travaux, ça peut devenir amusant... surtout quand ça dure, ça dure... un an , deux ans, trois, quatre....

 

  avant /
après

 

 









- Pour les paresseux qui n'aiment pas lire, vous trouverez des
albums photos tout à fait parlants... (photos Bergère, tous droits réservés)
- Pour les femmes dont les hommes veulent se lancer dans les travaux, renseignez-vous avant !
- Pour avoir une vision plus globale de l'histoire avec photos, régalez-vous  de ma vision des travaux.
- Pour prendre des leçons de bricolage, instruisez-vous avec Maître Dindon.
- Pour savoir où nous en sommes
aujourd'hui, cliquez sur "les dernières avancées du chantier".
- Pour en rire un peu, allez tester "mes clins d'oeil"
- Pour connaître le
début de l'histoire, allez lire "le roman de nos travaux".

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29 octobre 2006 7 29 /10 /octobre /2006 14:42

 

 Et voilà !

 Fin octobre déjà ! Le dernier coup de pinceau a été donné, les échelles remballées. ILS sont partis. PPPFFFFFUUUUUU ! Chez nous, pour de bon !

 Petit tour du propriétaire, l’heure de tirer des conclusions. La maison est jolie avec son agrandissement. Nous allons avoir de l’espace. Dans le jardin, encore deux ou trois parpaings, un vieux radiateur rouillé, quelques chutes de bois de la charpente et un tas de sable, seuls vestiges du passage de notre armée d’ouvriers. Seuls ? Non ! La terrasse a besoin d’être décapée ; le jardin est dévasté et je me demande comment l’herbe pourra y repousser un jour…  

 

 

Et maintenant ?

 Les travaux sont finis. Qu'allons-nous faire à présent ? Par quoi commencer ?

 

Il n'y a pas trop à réfléchir, le départ des ouvriers symbolise le début d'une longue période difficile à cerner : et si nous  bricolions … pour changer ? Ca n'est pas un début car nous bricolons depuis notre arrivée dans la maison (environ 18 mois) mais c'est une étape car nous savons que les travaux n'avanceront plus tout seuls à présent.

Il est vrai que l'avantage d'avoir des ouvriers chez soi, c'est que même en s'absentant quelques heures, le travail avance comme par magie (enfin c'est une magie qui fonctionne par absorption des économies de la famille directement en direction de la poche du maestro). Maintenant, plus d'ouvrier magicien !

Où en sont nos réserves d'huile de coude ?...

 

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22 octobre 2006 7 22 /10 /octobre /2006 14:30

 Y’a un truc qui cloche aujourd’hui

Y’a un truc qui cloche aujourd’hui 

Je ne sais pas quoi.

Ce matin, je me suis réveillée (non ! rien d’anormal jusque-là)

Sans perdre une minute, vite habillée de haut en bas

Les enfants levés, petit déjeuner avalé

Vite à l’école sans tarder, la journée peut commencer.

Tout est normal ?

Pourtant, Y’a un truc qui cloche aujourd’hui…

J’ai regardé avec plaisir mon salon enfin agrandi

 Hier, nous avons fêté super-Mamie avec toute la famille

 Les cadavres de bouteille se mêlent aux flûtes et aux miettes

 Rappelant les discours, la joie et les rires de la fête

 Mon salon est inauguré, je n’ai plus qu’à ranger

 Tout parait normal ?

 Pourtant, Y’a un truc qui cloche aujourd’hui…

  J’ai préparé le café, mis le linge à laver, tout rangé nickel

 Les enfants sont à l’école, c’est calme, silencieux même

 Pas un avion dans le ciel, les ministres ne font pas d’étincelles,

 Tout le monde est éveillé mais le quartier semble ensommeillé

Vraiment bizarre cette journée !

Y’a un truc qui cloche aujourd’hui…

J’ai dû oublié quelque chose : un anniversaire ? un rendez-vous ? une fête ?

Pas encore félicité de l’arrivée du dernier-né ?

Bienvenue Maxence ! Oscar se réjouit de ta naissance !

Etre grand oncle à trois ans, c’est drôlement amusant !

Déconcertant ce matin,…

Y’a un truc qui cloche aujourd’hui

Non ! Rien à voir avec tout ça ! Le calme me perturbe

Le silence résonne dans ma tête ! Ce doit être le champagne de la fête !

Il faut se remettre au boulot et reprendre peintures et rouleaux !

Il n’y a pas de bruit, je suis seule aujourd’hui.

 

C’est donc ça qui ne va pas ! Après 9 mois, pas un ouvrier n’est là !

 Plus besoin de se lever dès potron-minet pour être prêts à leur arrivée 

 Pas de « bonjour Mdame», pas de café à préparer

 Pas de tronçonneuse, pas de bétonneuse, pas de bruitonneuse….

 Pas de wc occupés, de « pardon, je pourrais passer ?»

Je suis enfin CHEZ moi, c’est agréable après plusieurs mois !  

Plus d’ouvriers ?

 Pas tout-à-fait ! Il reste quelques coups de peinture à donner, une gouttière à installer. Trois jours maxi, selon Maestro. Traduction : encore 10 jours ? Néanmoins, les ouvriers sont déjà partis vers d’autres chantiers et j’ai l’impression que cette fin de chantier va s’éterniser et que nous allons passer notre temps à leur courir après…

  Effectivement, ça va, ça vient. Une demie journée par-ci, une heure par là, une couche de peinture, un volet fixé, une autre couche de peinture, un crochet de volet, un nettoyage de chantier, encore quelques bruits et quelques trous, histoires de se remettre dans l’ambiance…

 Et puis, le charpentier qui n’en finit pas de ne pas venir. Il faudra le menacer de donner le chantier à Maestro pour qu’il se décide à arriver. Il nous sortira une fois de plus le couplet de l’ouvrier parfait, qui s’est fait avoir par Maestro avec qui il jure de ne plus jamais travailler. Il se permettra même de critiquer le travail fait par nos ouvriers, affirmant qu’il aurait fait cent fois mieux. C’est possible mais il aurait fallu dix fois plus longtemps, en passant notre temps à le supplier de venir. Il parle, il parle… Mais nous constatons que la qualité de son travail est bien plus aléatoire que celle de nos ouvriers.

  Fêtes en chaîne

 « Mi-octobre » avais-je dit à notre puînée pour lui organiser un anniversaire. Et il me semblait alors que je voyais large ! Et bien, non ! Il y a quand même encore un ouvrier en train de peinturlurer notre maisonnée ! Mais, en voyant arriver une tripotée de demoiselles surexcitées, il a vite fait de terminer son mur et de nous laisser.

 « Fin octobre, nous fêterons la fin du chantier avec tous nos voisins ; le chantier aura été nettoyé, toutes les échelles et échafaudages enlevés. » Encore raté ! Le charpentier a retardé toute la fin du chantier ; le peintre doit à présent terminer de peindre les tuyaux de descente d’eau. Le chantier n’est donc toujours pas clos ! Qu’à cela ne tienne, les voisins viennent ! Ils avaient d’ailleurs l’air perturbé par notre invitation, dérangé dans leurs habitudes d’ermites. Mais ils étaient tous au rendez-vous, même ceux qui n’avaient pas répondu, et ils étaient ravis. Nous voilà définitivement accueillis ! 

 

 

 

 

 

 

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8 octobre 2006 7 08 /10 /octobre /2006 14:27

 Tenez votre mari, il va mordre !

 C’était l’ambiance de la dernière réunion de chantier que nous avons eue : j’ai cru que mon mari allait sauter au cou du maestro et l’étrangler sauvagement jusqu’à ce que l’autre demande grâce…

 Le maestro, lui qui nous nargue avec ses sempiternelles formules toutes prêtes « il faut tout, tout prévoir » ou « tout doit être précis », lui qui se targue d’être l’homme qui prévoit tout, qui dit tout et avec qui il n’y a pas de surprise, ce même homme nous annonce « mais je pensais que vous aviez compris cette évidence » (tout à fait obscure…). Nous lui demandions simplement de nous rembourser la table de jardin cassée par les ouvriers. Il nous embrouille alors avec des vieilles histoires d’encombrants qu’il nous a débarrassés et s’étonne que nous n’ayions pas compris que c’était un coup de main échangé contre la table cassée… Mon mari fulmine ! S’ensuit un échange de haute volée : 15 A, 30-15, 40-15, 40-30, égalité… Chacun expose ses théories. Maestro est très fort ; il a réponse à tout, un vrai vendeur de tapis !

 Il nous embobine, se fait plaindre, et retourne la situation à son avantage. La paix ! Faites-le taire ! Qu’on en finisse...

 Octobre sonne à la porte

 Déjà ! Petit clin d’œil à Maestro : ça n’est toujours pas fini…

 Le peintre s’active à l’extérieur, moi à l’intérieur. Plus que quelques jours pour rendre une âme à notre salon : plafond et murs reprennent des couleurs, quel bonheur !

 La fête, c’est demain. L’enduit n’est et ne sera pas fini, et la peinture non plus ! En revanche, aujourd’hui est un grand moment dans nos travaux : nous enlevons la cloison qui séparait notre salon en deux (« notre » salon de celui des ouvriers !). Nous dégageons sans ménagement tous les restes oubliés des ouvriers. Une nouvelle perspective s’offre à nos yeux. Nous regagnons du terrain et découvrons notre nouveau salon. C’est fabuleux ! Nous sommes tout excités ! C’est un peu comme une naissance : bienvenue à la maison !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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3 octobre 2006 2 03 /10 /octobre /2006 14:56

 

 C’EST FINI ! Nos ouvriers sont partis mettre du chantier chez d’autres.

 

 

 

 

Notre maison est maintenant une belle demeure  

 

                                                                                                                                            

Le salon prend forme

  

 

 

La salle à manger appelle les soirées entre amis (nous avons du retard à rattraper…)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La chambre de notre aînée,                                                                 

La chambre de notre puinée

                               La chambre du petit dernier …                                                                  

….et sa salle de jeux

 

 

 

                                   

 et  enfin notre chambre (dans laquelle nous devons encore changer le lit)

  

 

 

 

Pour la salle de bains, nous avons changé de style et préféré quelque chose d’un peu plus « moderne »

 Notre jardin reprend des couleurs

 

 

 

 

 

 

 

J’imagine votre stupéfaction : Vous ne reconnaissez plus la maison tant elle a changé ! Vous êtes étonnés, j’en suis sûre, de voir ce que nous avons pu obtenir, quand on se souvient des quelques étapes étonnantes que nous avons traversées  

 

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais, je vous avoue que, bien sûr, les photos sont trompeuses. La vérité de l’image n’est toujours que partielle. Il reste évidemment encore quelques « petites » finitions invisibles sur les photos ci-dessus.

 

 

 

 

 

 

              

 

 

 

 

 

 

              

 

 

 

 

 

              

 

 

 

 

 

        

 

 

 

 

 

 

        

 

 

 

 

 

 

(plâtre, placoplâtre, enduits, parquets, carrelages, lavabo, électricité, doublage, velux, peinture, ….si peu ! un mois ? un  an ?….)

 Mais nous sublimons le quotidien. Un seul problème nous empêche sérieusement d’achever notre ouvrage, et vous pouvez peut-être nous aider. C’est une question extrêmement technique, qui a laissé nos ouvriers perplexes et divise déjà l’opinion publique et tout le Net :

 C’est au sujet des lustres : La crémaillère se pose-t-elle, avant, après ou dans, des lustres ? …. 

 

 

 

 

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1 octobre 2006 7 01 /10 /octobre /2006 14:25

  Le début de la fin

 Le plombier a fini son ouvrage. Il a fait un travail magnifique et c’est extrêmement agréable de voir des artisans méticuleux et soucieux de la qualité de leur travail. Ca existe donc !

 Nous apprenons qu’il travaille beaucoup par le bouche à oreille, au noir évidemment. Nous apprenons également combien il reçoit pour notre chantier et nous nous étranglons de rage devant la petitesse du chiffre ! Payer cher pour avoir quelqu’un de valeur est une chose ; mais payer cher et se rendre compte que ça n’est pas pour ladite personne de valeur mais pour enrichir le patron est exaspérant. Ca ne fait que nous confirmer une fois de plus que le maestro applique des prix prohibitifs et que nous sommes les dindes de l’affaire ! C’est rageant et vexant de savoir qu’on se fait plumer. Quelle rage de le voir arriver avec sa camionnette, rénovée et réaménagée à neuf récemment, et de se dire que c’est nous qui l’avons payée… Et il ose nous dire qu’il ne fait plus de marge sur notre chantier !

 L’électricien a également achevé son travail. Ouvrier de la première heure, il avait déjà travaillé sur notre chantier en février ; c’est donc avec une certaine émotion que nous le voyons partir. Ca avance donc !

 Il ne reste plus que les maçons qui s’attaquent à la façade ! Ca sent bon la fin ! Enfin, nous voyons autre chose que des parpaings !

 La fin ? Elle nous semble toujours tellement loin ! La fin du travail des ouvriers, oui ! Le début pour nous ! Quand on voit notre intérieur, encore chargé en gravas, poussiéreux à souhait, et sans électricité, nous revoilà assaillis par le doute et le découragement.

 Il va falloir des mois pour faire tout ça ! Isolation des combles, pose de BA13 (plaque de plâtre à Bord Aminci 13 mm !), carrelages, aménagement de la douche, enduits de tout l’étage, ragréage, pour enfin arriver à la finition, peinture, parquet et moquette. Le tout, les week-ends seulement ? Une année minimum ! Quel vertige !

 Avoir un objectif…

 Le voilà ! L’objectif qui requinque : un anniversaire à organiser chez nous dans un mois, trente personnes !

 Prendre les choses une par une pour ne pas se décourager : en d’autres termes, finir une pièce avant d’en commencer une autre pour se rendre compte que ça avance ! Objectif : séjour viable !

 Il reste 3 semaines : tous à l’œuvre. On ponce, on enduit, on sous-couche, on ré-enduit…

 Il reste 2 semaines : on enduit, on ponce, on sous-couche, on découpe les dernières plaques de plâtre… Ouf ! Ca avance, on devrait arriver à tenir le timing !

 Il reste une semaine : je n’y crois plus ! J’ai découvert que les priorités des uns ne sont pas celles des autres. Mon salon ne sera pas terminé pour l’anniversaire (et encore, j’entendais par « terminer », simplement le fait d’avoir fini les peintures car je savais que pour le parquet, le délai n’était pas tenable.)

 Notre « chef de chantier » roumain est parti vers un autre chantier. Il s’est dépêché de terminer quelques petites bricoles mais l’enduit de la porte du salon ne faisait pas partie de ses priorités…

 …n’est pas forcément prioritaire

 Tout comme, ce même enduit ne fait pas partie des priorités de mon mari. J’en reste pantoise. Je ne comprends pas bien… Je croyais que l’objectif était de terminer le salon pour la semaine prochaine ?

 Oui, mais finir la lasure extérieure est prioritaire depuis qu’il y a une grande échelle installée pour quelques jours. Dégager les gravas également… Et comment je fais pour finir la peinture si les enduits ne sont pas faits ?

 Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus, sûrement ! Quand j’ai l’objectif de peindre ab-so-lu-ment tout de suite maintenant, pour avancer coûte que coûte, même si rien n’est prêt pour cela, il est inconcevable que je n’acquiesce pas… 

 Pas grave ! Mon salon ne sera donc pas achevé la semaine prochaine….

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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30 septembre 2006 6 30 /09 /septembre /2006 14:15

  Septembre sans attendre

 La rentrée est là. Les enfants perdent rapidement le bénéfice de leurs vacances : l’omniprésence des ouvriers les empêche de profiter de toute la maison, le bruit et la poussière, bref, le stress des travaux revient rapidement les animer… Il faut dire que nous avons dû les mettre tous les trois dans la même chambre pendant deux semaines avec, pour toutes affaires, la valise de leurs vacances et les quelques jeux reçus lors de leurs anniversaires cet été. « De quoi vous plaignez-vous ? Vous êtes des enfants gâtés ! Beaucoup d’enfants dans le monde n’ont même pas ça ! Et tout ça, c’est pour votre bien-être ! » Discours abstrus pour des petits français moyens…

 Tout ça pour une bonne cause, une avancée importante ! Relier les deux parties de la maison ! Nous avons l’impression d’être au bord de la manche quand le tunnelier vient d’achever de relier l’Angleterre et la France ! Victoire ! C’est le bout du tunnel ? Le début de la fin, peut-être !…

 Notre petit dernier découvre enfin sa future chambre dont on lui a tant parlé ! Un jour, mon chéri, un jour….  

 Plus de temps à perdre. Le maestro nous dit que dans une semaine tout est fini (enfin, pour eux).

Traduction : encore au moins trois semaines.

 Nous attendons l’arrivée du plombier. Pas de plombier. « Comme le chantier a pris du retard, il n’est plus disponible ; vous comprenez bien ? » Non, maestro ! C’est votre problème ! Pas le nôtre ! Je vois alors passer quelques ouvriers que je ne connais pas. Deux molosses, blonds, avec des gueules de gardes du corps du KGB, tout droit sortis d’un film d’espionnage américain ! Non, pas disponibles non plus ! SOS ! Recherche plombier désespérément !

L’urgence qui mine

Et le voilà ! LE plombier polonais ! C’est nous qui l’avons ! Evidemment, nous n’avons pas été prévenus de son arrivée. D’où un nouveau stress : faire les enduits, peindre les radiateurs avant la pose, trouver les radiateurs qui manquent et des robinets thermostatiques… « Vous voyez, il faut tout, tout prévoir » Nous sentons le maestro sourire sous cape : il nous avait prévenu… c’est un métier de tout prévoir ! … Le sien… Pour nous, c’est du stress, encore et encore…. Ca mine.

 Mais nous arrivons à le prendre à son propre piège : « Au fait, vous avez prévu quoi pour les descentes d’eaux pluviales ? Rien ! Mais à quoi on vous paye ? Je croyais que vous étiez le spécialiste pour TOUT prévoir ! » Les relations entre maestro et mon mari deviennent très électriques. Ils ne se supportent plus, c’est visible. L’un continue d’avancer des additifs prohibitifs au devis initial – Souvenez-vous, Monsieur, vous aviez retiré cette chambre du devis électricité et l’électricien s’est trompé et l’a fait quand même ; il faut payer maintenant ! - L’autre essaye de garder sa bourse close en obtenant le plus de travaux possibles. Il est temps que ça s’arrête où les noms d’oiseaux vont fuser. Ca aussi, ça use.

 Le désespoir

 Difficile de suivre un chantier et de garder les idées claires au boulot. Deux pressions, c’est une de trop. Alors, certains jours, c’est difficile ; certains soirs, c’est dur ; certaines nuits, c’est désespérant.

 Désespoir de la rentrée où tout l’entourage gentiment demande : « alors, c’est fini ? ». Et de s’étonner que ça ne le soit pas. Et la voisine «  c’est long, non ? »  Non ! S’il vous plait, ne posez plus la question. 

 Désespoir, les jours de grande fatigue, après avoir passé son week-end à bricoler, de se rendre compte de ce qu’il reste à faire.

 Désespoir, malgré le travail déjà accompli, de ne toujours pas avoir de place pour ranger ses affaires et de passer des heures à chercher ses outils…

 Désespoir qui passe de l’un à l’autre, insidieusement, et s’augmente quand les enfants nous disent tout leur ras-le-bol des travaux.

 Des espoirs ? Il en faut pour se motiver et continuer. L’espoir du lendemain qui rend tout possible jusqu’au prochain coup de blues.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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13 août 2006 7 13 /08 /août /2006 11:10

 

  Ils en ont parlé à la radio : la nouvelle destination de vacances des français, c’est chez eux pour bricoler, refaire la déco….

Nous avons testé pour vous cette nouvelle destination :

 Bienvenue dans notre club de vacances !

 Au programme du séjour :

 Musculation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Accro branches

 

 

 

                

 

 

 

 

 

 

                

 solarium (prévoir écran total et lunettes de soleil)

        

 

 

 

 

 

 

Cuisine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Figue de Marseille, tilleul, verveine, mangue ou pêche blanche ? Ca n’est pas le menu du déjeuner mais le marché aux couleurs (cf. rubrique shopping)…

       ….pour l’atelier peinture sur porcelaine

 et art déco  

 

 

 

 

 après midi shopping : Leroy Merlin, Castorama, Bricorama, Monsieur Bricolage...

 Pour ceux qui restent sur le carreau, il y a éventuellement les échecs  

 

 

 

        

 sinon la porte reste ouverte à de nouvelles idées.          

 Pour ceux qui sont au bout du rouleau,                                                                      

 

 

 ou qui veulent tout plaquer,                                   

ce sont vraiment des vacances dépaysantes, (même si elles coûtent quelques briques)

 

Tous sont revenus ravis, et jusqu’ici, peu de nos vacanciers ont claqué la porte par dépit                       

 en disant « vivement le bureau qu’on commence les vacances ! ».

 Alors, rejoignez-nous !       Renvoyez le coupon réponse sans tarder !

 ¨      oui, je rêve de venir passer des vacances dans votre club !

 ¨      non, je n’y tiens pas et je ne veux plus recevoir de mails « chronique des travaux » (c’est vrai quoi ! ras-le-bol de leurs histoires de travaux…)

 

 

 

 

 

 

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12 août 2006 6 12 /08 /août /2006 11:06

 

Vive les vacances !

Rendez-vous dans un mois, le temps pour nous de « bricoler » notre intérieur pendant les vacances. Ils l’ont dit à la radio : « la nouvelle destination à la mode des français, c’est chez eux ! Ils mettent à profit leurs congés pour refaire cuisine, salle de bains, ou mettre un coup de jeunesse à la peinture de leur séjour ! » C’est tout nous ! Toujours rassurant de savoir que nous sommes bien des français moyens !

Après une semaine de repos en Bretagne,  mon mari retourne seul bricoler notre intérieur. Sans femme et enfants, donc sans horaires et contraintes, il avance vite et devient le roi de l’enduit et du placoplâtre. Le rythme est effréné : lever 8 heures, vague pose déjeuner, dîner 21 heures, complètement crevé par la journée, nuit réparatrice bienvenue. Comment les ouvriers font-ils pour tenir ce rythme toute l’année ?!!

Au bout d’une semaine, je le rejoins pour l’aider. Le retour dans la réalité de notre maison est difficile : ne pas marcher pied nu car le sol est sale, tenter de trouver un endroit pour poser sa valise et finalement l’entasser sur un autre tas, chercher constamment ses affaires sans les trouver car elles ont été changées de place au gré des travaux… Respirer un grand coup et se dire qu’il n’y a qu’une solution : avancer.

Et nous continuons notre chantier : enduire, poncer, peindre, carreler, monter une porte, lazurer, etc. Le quartier est calme. Nous pouvons faire du bruit sans trop craindre de gêner les voisins !

Nous avons hâte de voir revenir les ouvriers pour qu’ils constatent que nous avons bien avancé et que, quoi qu’ils en disent « c’est très difficile à faire un bon enduit », on peut se débrouiller sans eux !

La principale difficulté de cette semaine de travaux sera de trouver « la » bonne couleur pour notre séjour. Un casse-tête, il n’y a jamais la teinte que nous voulons où alors pas dans la texture que nous souhaitons. Verveine, tilleul, figue de Marseille, melon, citron, ce sont les couleurs du nuancier et pas ceux de la carte des desserts du resto du coin !

 

 

 

 

 

 

 

Bientôt la rentrée

 

C’est dans une semaine ; je suis quelque peu découragée en voyant l’état de la maison à une semaine de la rentrée. Les ouvriers sont revenus depuis moins d’une semaine et ils ont très vite investi la place libérée : outils et poussière dans toutes les pièces ou presque !

 

Nous avons donc fait un grand rangement dans notre « partie » et un ménage trimestriel dans la salle de bain qui ne ressemblait plus à rien. Le lendemain matin, le maçon devant tant de propreté m’a demandé s’il pouvait monter à l’étage et s’est déchaussé ! Et oui, Madame est rentrée de vacances, le ménage a été fait ! Le propre attire le propre. Enfin… un peu… pas longtemps….

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23 juillet 2006 7 23 /07 /juillet /2006 22:22

 

 Et le chantier s’arrête plus qu’il ne s’achève…

 Et nous y voilà, le 15 juillet : le miracle ne s’est pas produit. Le chantier n’est pas terminé, pas de grand sorcier, ni de magicien pour taper dans ses mains… En revanche, l’heure des congés a sonné et le chantier ferme jusqu’au 15 août. Chacun retourne au pays (Algérie, Roumanie, Turquie, Bretagne ?….).

 Dans son langage, le maestro nous indique qu’il y en aura encore jusqu’à mi septembre. Nous traduisons : « compter jusqu’à octobre minimum » sans compter les imprévus.

 Les ouvriers ont tout méticuleusement rincé et rangé. Nous nous émerveillons devant la taille de notre jardin et devant les quelques plantations qui ont survécu aux jets de planches pleines de clous rouillés !

 

 

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15 juillet 2006 6 15 /07 /juillet /2006 22:31

 

Chers tous,

 

 

 

Les voilà arrivées LES VACANCES !

 

 

 

Les filles nous ont devancés et sont parties prendre l’air. La fin de l’année avait été difficile.

 

 

         Notre aînée cherchait désespérément du calme pour faire ses devoirs et les filles en étaient réduites à jouer dans la rue, tandis que fiston désespère de rendre le chantier propre...

 

 

      Bref ! Un peu de repos bien mérité pour notre chantier !

 

 

 

Avant toute chose, je tiens à vous rassurer ! Le toit a été bâché le lendemain de mon dernier mail et pour l’inondation, les ouvriers plus rompus que moi à ce genre d’exercice ne se sont pas fatigués à écoper, ils ont « ouvert la bonde »   en faisant de beaux trous au marteau piqueur dans nos murs tout neufs !

 

 

 

 

Donc, le chantier a fermé aujourd’hui pour un mois. Chacun retourne au pays (Algérie, Roumanie, Turquie, Bretagne….). Mais avant, les ouvriers ont tout méticuleusement rincé et rangé.

 

 

 

 

       

 

 

Nous redécouvrons notre jardin et les quelques plantations qui ont survécu !

 

 

 

 

       

 

 

(vous avez remarqué que la maison ne rentre plus en entier dans l’objectif tant elle est grande !)

 

 

 

 

Où en est le chantier ?

 

 

Non ! bien évidemment, il n’est pas terminé ! C’est tellement agréable d’avoir des ouvriers chez soi : on en redemande. C’est une sorte de syndrome de Stockholm : ne sommes-nous pas  un peu otages ?… ! Ils font un peu partie de la famille maintenant… (d’ailleurs, ils sont partis en nous affirmant qu’ils allaient nous manquer !)

 

 

 

 

Le bilan trimestriel est le suivant :

 

 

 

 

La charpente : faire et défaire, c’est toujours travailler…. Forcément, ça fait prendre du retard mais le charpentier nous avait fait un hangar à bestiaux là où nous voulions un jeu de poutres digne d’un manoir normand ! Il a donc fallu recommencer. Heureusement pour nous le charpentier est très efficace…. quand il vient travailler, au grand damne du maître d’œuvre qui s’arrache les cheveux !

 

 

 

 

        

 

 

 

 

L’intérieur : Notre séjour a fait un nouveau pas en avant.

 

 

 

 

Tendez l’oreille : nous avons découvert une technique totalement révolutionnaire ! Je n’en dis pas trop pour conserver la primauté de ce progrès fantastique : voici comment ça se présente :         on appelle ça un interrupteur. C’est magique : on appuie dessus, et hop !

 

 

 la pièce s’illumine ! Plus besoin de lampe de poche ! Stupéfiant, non ? Nous comptons même en mettre prochainement à l’étage dans les nouvelles chambres. 

 

 

 

 

Après la cuisine témoin, nous nous attaquons à moderniser l’entrée : première étape, les briques léopards transformées en briques ours des neiges et notre désir d’avancer la décoration s’est décuplé d’un coup !  Ca ressemble enfin à quelque chose !

 

 

 

 

A l’étage, notre chambre est bien avancée. Nous avons maintenant un plafond, un emplacement pour le dressing au fond et même des rideaux aux fenêtres

 

 

                        

 

 

 

Du côté de la chambre du fiston, c’est moins avancé : aucune cloison, pas encore de douche, ni de wc. Il y a juste la charpente et une esquisse de grenier.

 

 

   

 

 

il faut dire que la vue est belle de là-haut pour qui n’a pas le vertige !                              

 

 

 

 

Notre seconde a enfin son bout de couloir PERSONNEL qui mène dans une impasse pour le moment !   

 

 

Le raccordement avec le tunnelier sud est prévu deuxième quinzaine d’août, …. Peut-être… En attendant, nous avons vidé sa chambre et remis toutes ses affaires dans le garage : comme une impression de déjà vu. N’en étions-nous pas au même stade il y a un an ? D’ailleurs, mon mari s’est trouvé un nouveau chantier en découvrant l’état  catastrophique du plancher de la chambre, dissimulé sous de grandes dalles de cartons (cet ancien propriétaire n’en finira pas de nous étonner par son intelligence à bricoler n’importe comment et avec des réparations de bout de chandelles : dire qu’il est dans le bâtiment, ça fait peur ! )

 

 

 

Comme vous pouvez le constater, c’est loin d’être fini. Ca me fait même peur pour la rentrée. Le maître d’œuvre nous annonce  « fin septembre, début octobre ».  Que croire ? S’il est une chose que nous avons apprise ses 6 derniers mois, c’est à décrypter le langage du maestro :  « ça avance » veut dire « nous avons pris du retard » ; « c’est possible » veut dire « il faut payer un supplément » et « fin » veut dire « vous avez encore quelques jours devant vous ? »…

 

 

 

 

La rue est calme, le quartier s’est vidé    . Nous ne sommes plus dérangés que par le ballet des avions militaires du 14 juillet :

 

 

 

 

                          J

 

 

 

Je suis donc contente de partir quelques jours, oublier un peu tout ça.

 

 

 

Oublier la salle de bain avec son savon plein de poils ….(après analyse ADN, il a été confirmé qu’ils n’appartenaient pas à la famille), avec ses essuies mains (propres du matin) détrempés et sentant le ciment et la sueur, et avec ses tapis de bains plein de sable. Profiter d’une salle de bain où on peut se baigner sans avoir à regarder sa montre pour ne pas se faire déloger par les ouvriers, et à laquelle on  peut accéder sans enjamber l’électricien.

 

 

 

Oublier le jardin avec ses hortensias étouffant sous les bâches (bâches qui auraient dues évidemment être sur le toit en leur temps), avec ses rosiers nourris au béton et ses étranges plantes sauvages  s’invitant là où le white spirit avait été renversé…

 

 

 

Au programme d’un autre plan quinquennal !

 

 

 

En attendant, bonnes vacances à tous !

 

 

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