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Il faut tout, tout prévoir !

Un blog sur un chantier ? Quel intérêt ?

Oui ! Mais quand le chantier est habité par la Famille Dindon (de la farce) et que c'est une femme qui raconte les travaux, ça peut devenir amusant... surtout quand ça dure, ça dure... un an , deux ans, trois, quatre....

 

  avant /
après

 

 









- Pour les paresseux qui n'aiment pas lire, vous trouverez des
albums photos tout à fait parlants... (photos Bergère, tous droits réservés)
- Pour les femmes dont les hommes veulent se lancer dans les travaux, renseignez-vous avant !
- Pour avoir une vision plus globale de l'histoire avec photos, régalez-vous  de ma vision des travaux.
- Pour prendre des leçons de bricolage, instruisez-vous avec Maître Dindon.
- Pour savoir où nous en sommes
aujourd'hui, cliquez sur "les dernières avancées du chantier".
- Pour en rire un peu, allez tester "mes clins d'oeil"
- Pour connaître le
début de l'histoire, allez lire "le roman de nos travaux".

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30 octobre 2005 7 30 /10 /octobre /2005 14:10

 Ca y est ! Après mille tracas, nous avons enfin les clefs de notre pavillon. Nous allons pouvoir faire notre nid, à notre image : c’est avec un plaisir certain que nous commençons rapidement à faire disparaître ce qui peut nous rappeler la décoration de ces vendeurs que nous espérons bien ne plus jamais revoir…

 Emménager !

  Après quelques jours de vacances passés à étudier les journaux de bricolage et à faire des projets de cuisine fantastique, nous rentrons découvrir enfin notre nouveau chez nous, bricoler ce qui peut l’être et ranger quelques meubles et cartons essentiels, le superflu restant dans le garage (soit la moitié des cartons ! C’est fou ce qu’on peut entasser d’inutilités !). Nous installons sommairement la maison dans son intégralité pour quelques mois, même la partie qui sera en travaux sur laquelle nous monterons un étage. Nous rafraîchissons la décoration des deux chambres du haut pour les filles, seules pièces, ou presque, qui ne subiront que peu de transformations.

 Moderniser, rénover pour être chez soi ! Quand on arrive dans une nouvelle habitation, il y a toujours une odeur : celle des anciens propriétaires ; bien plus dur à changer qu’une tapisserie vieillotte ou qu’une cuisine vétuste. Un an après, cette madeleine de Proust persiste ! C’est d’ailleurs sûrement aussi pour cette raison qu’en emménageant, même si c’est propre (en déménageant, les prédécesseurs s’évertuent – en général - à laisser des lieux propres), on commence toujours par laver cuisine, salle de bains et toilettes ; c’est fou ce que d’un produit ménager à un autre, on retrouve soudain des odeurs familières !

 Les enfants rentrent de vacances et découvrent enfin la maison qu’ils avaient visitée avec nous il y a près de 9 mois, cause de tant de soucis jusqu’ici et qui leur semblait tant inatteignable : bonne leçon de patience pour eux ! Ils redécouvrent des trésors cachés dans les cartons et je découvre le bonheur et les inconvénients d’avoir des escaliers…..

 A son tour, le voisinage rentre peu à peu de vacances : nous leur sautons dessus pour nous présenter dès qu’une fenêtre semble s’ouvrir ; le premier pas est franchi, nous ne sommes plus des étrangers ! Nous découvrons que notre jardin n’est pas si silencieux que ça, que les tondeuses fonctionnent très régulièrement et que le barbecue du voisinage nous fait envie !

 Appart ou maison ?

D’ailleurs, je découvre la vie en pavillon tout court, car je n’ai habité qu’en appartement jusqu’à ce jour : les allers-retours cave /étage, les chaussures boueuses dans le salon, les courants d’air des portes laissées ouvertes… Je suis dépitée par le calme et l’absence de bruits proches : pas de porte palière qui claque, pas de télévision qui hurle, pas de bruits de talon ou d’engueulades… c’est presque monotone…. Il n’y a que le vieux chien d’en face et les avions militaires de la base voisine pour mettre de l’ambiance.

Je me sens encore un peu triste quand je « descends » prendre le courrier sans rencontrer ni gardienne, ni voisin avec qui tailler une bavette, et j’attends avec impatience la rentrée pour que les filles rencontrent d’autres enfants qui viendront animer la maison ! Je regrette la gardienne quand j’oublie encore fréquemment de penser aux jours où il faut sortir les poubelles (la verte, la jaune ou la marron ? Lundi, mardi, jeudi ou samedi ?)…

 

 

 

 

 

 

 

 

Je trouve le jardin magique. Les fleurs éclosent les unes après les autres sans que je n’aie rien fait ! Il va falloir que je m’y mette, c’est bien joli et agréable. Première étape : changer la haie et le sapin brûlés devant la maison qui nous ont valu tant de sueurs froides lors de l’achat ; tout le monde dans la rue s’arrête pour nous dire combien ils regrettent que nous le changions. Quelques semaines plus tard, nous plantons un érable à sa place et la maison retrouve une élégance, une légèreté et un charme qu’elle n’avait pas eus avec un sapin, plus lourd visuellement.

Une différence notable surviendra avec les premiers froids. Rapidement, je me suis rendue compte que nous n’avions que des pulls « d’appart » en coton ! Je me suis donc votée un budget « vrai pull » pour cet hiver ! Nous commençons à nous faire à la fraîcheur ambiante, c’est une question d’habitude : fini le salon à 23 et les rhumes à répétition des enfants ! Avec un bon pull, on est bien à 16 et nous n’aurons plus froid en allant voir notre entourage qui se chauffe à 17 !

 

Les enfants quant à eux apprécient rapidement l’espace à sa juste valeur,  se découvrent une voisine de leur âge, une liberté ainsi qu’une indépendance qu’ils n’avaient jamais eues en appartement ! A surface égale, la maison nous semble tellement plus grande que l’appartement, grâce notamment au jardin !

 La rentrée s’est plutôt bien passée ; il faut quelques semaines pour que les filles fassent leur trou. Quant à moi, c’était dur en septembre car je me sentais vraiment isolée. Je me suis investie dans les associations de parents d’élèves et une association de quartier ce qui m’a permis de faire connaissance rapidement avec des gens du quartier. Mais c’est encore très superficiel. La symbiose et l’entraide de notre ancienne résidence me manque…

 

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